Arvida en état d’alerte - Musée de la défense aérienne
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Arvida en état d’alerte - Musée de la défense aérienne
Source : J.-A. Féchette

Arvida en état d’alerte

Seconde Guerre mondiale (1939 - 1945)

Les premiers lingots d’aluminium d’Arvida sont coulés en 1926. L’usine devient rapidement la plus importante au Canada. Elle prend de l’ampleur avec la Seconde Guerre mondiale alors qu’elle passe de six à 38 salles de cuves et fournit 90 % de l’aluminium du Commonwealth. L’usine, les barrages de l’Isle Maligne, Chute-à-Caron et Shipshaw II deviennent des infrastructures essentielles à l’effort de guerre des Alliés. La possibilité d’une attaque allemande est alors prise très au sérieux. Trois scénarios sont envisagés : un sabotage du réseau électrique de l’usine, une attaque de sous-marin sur les installations portuaires à Port Alfred et une mission suicide avec un avion rempli d’explosifs fonçant sur Arvida.

Afin de contrer ces menaces, la Défense nationale installe des canons antiaériens près de l’usine et des barrages. Toutefois, la plus grande structure de défense est la base de Bagotville créée à l’été 1942. Un an plus tard, Arvida est la ville la plus protégée en Amérique.

Photo: Batterie de défense antiaérienne près de l'usine Alcan d'Arvida, à l'emplacement du parc Moritz aujourd'hui.