L’idée d’être prisonnier de guerre des nazis s’avère cauchemardesque pour les aviateurs. Lorsqu’un avion est abattu et que les membres d’équipages réussissent à sauter en parachute en territoire hostile, moins de deux jours s’écoulent avant que l’un d’entre eux soit faits prisonnier. Plusieurs de ces prisonniers sont amenés au Stalag Luft III à Sagan, le camp où a lieu la Grande évasion. À cet endroit, les rations alimentaires sont misérables, mais les colis de la Croix-Rouge distribués par les Allemands sauvent la vie de nombreux hommes. En 1945, alors que la défaite du IIIe Reich est imminente, les prisonniers de Sagan sont transférés à Fallingbostel. Commence ensuite une longue marche vers le port de Lübeck où les nazis ont l’intention de se débarrasser d’eux en les embarquant sur des navires et les couler par des sous-marins. Cette marche prend fin au lendemain de la mort d’Hitler. Les sentinelles ont fui et abandonné les prisonniers à 32 kilomètres de leur destination finale. Le mot liberté revient alors sur les lèvres de tout un chacun.
Photo: des prisonniers de guerre, tous membres de l’Aviation royale canadienne, de retour à Londres deux semaines après la fin du conflit.